Changer de vie pour vivre à nouveau.

Retour d'expérience vers l'autoroute du kiff

En écoute : Mariposa - Peach Tree Racals

Dans la news précédente, je te disais être partie en Thaïlande. J’ai reçu des mots d’amour à foison (merci!), des « profite bien de ton voyage / de ton break / de tes vacances. ». La réalité c’est que j’ai déposé le préavis de mon appartement à Paris. Par conséquent, on n’est plus sur une pause. On est parti pour une nouvelle vie les petits potes. Une vie que j’avais demandé.

« Une vie d’abondance et de liberté »

C’est peut être étrange mais t’as déjà osé demander ce que tu voulais de la vie ? A l’univers, à Dieu, au ciel, aux astres, à qui tu veux mais sincèrement, tu l’as déjà fait ? Non parce que, tu sais, aussi idiot que ça puisse l’être :

On ne nourrit pas une bouche fermée.

Cette découverte là est celle qui a eu le plus d’impact sur ma vie. Je voudrais être sûre que tu l’aies bien en tête. Puisque si je suis en train de me façonner la vie dont j’ai rêvé, je t’assure, tu peux le faire aussi.

 

Tu sais y’a aucune contrainte logistique ou de thunes qui puisse t’empêcher de faire ce que tu veux de ta vie. Ça rend peut-être les choses plus compliquées et le processus plus long mais « ce que tu peux concevoir, tu peux le recevoir » . Alors stp ne fais pas partie de ceux qui se plaignent, de ceux qui se trouvent toujours des excuses constamment, de ceux qui ne font rien pour changer “”j’aimerais faire ça mais avant faut que…”; “ah bah c’est facile pour elle hein …!”

 

Non pour avoir ce que tu veux, tu regardes pas les autres, tu prends les risques, t’avances, ANDIAMO.

Alors tu veux quoi ?

1/ Un environnement idéal

Pour moi tout commence par là.

Quand la fleur ne pousse pas, tu changes son environnement, pas la fleur.

 

Se demander quel est l’environnement que tu juges optimal pour ton épanouissement est un bon exercice. Si ce n’est pas celui dans lequel tu es, alors tu devras forcément sacrifier quelques trucs pour te le façonner. Et si tu trouves ces sacrifices insurmontables, c’est probablement que ce n’est pas ce que tu veux profondément, c’est tout (et tu n’as pas à te juger pour ça ! c’est merveilleux de se sentir suffisamment bien où on est )

Perso, j’ai demandé une vie au soleil

“Je veux que ce soit tous les jours l’été”. C’est la conception de ma vie idéale depuis que je suis enfant. Simplissime et sans doute un peu naïve. Mais en posant le pied ici, j’ai ressenti une chaleur qui m’emplissait le ventre parce que j’y étais. Mais on a rien sans rien. Pour vivre cette vie j’ai du :

1/ Assumer seul.e
La solitude du bout du monde, la culpabilité de faire subir le manque à mes proches, c’est pas ce qu’il y a de plus évident.

2/ Abandonner mes repères
Mon petit scone à Montmartre avec ma chienne, nos ballades matinales avant que Paris s’éveille, les « T’es où ? Café ? », « bon tu redescends quand à Marseille ? » peuvent me rendre nostalgique en 2-2.

Ils ont laissé place au mango sticky rice à la tombée de la nuit, aux balades au parc après 16h pour éviter la chaleur, au petit café chaque matin niché dans la forêt d’où je vous écris. C’est pas mieux, c’est pas moins bien, c’est ma nouvelle réalité.

3/ Abandonner ce que je possède
Cela fait 2 mois que je suis partie et que je vis avec un sac à dos. Je ne sais même plus ce que j’ai en France. Cela veut bien dire une chose : je n’en ai pas besoin. Bref, en tout temps, en tout lieu, à la fin, le matériel, on s’en fout.

Faire les sacrifices, assumer les responsabilités de mon choix, personne ne l’a fait pour moi. Je me remercie fort de m’être priorisée parce que se sentir enfin à sa place, je t’assure, c’est le meilleur sentiment du monde.

 

2/ L’indépendance financière

Après archie, j’avais besoin d’un revenu récurrent qui me permette de regagner confiance en moi, de vivre décemment et de mettre de côté pour prendre le temps de monter mon nouveau business, à mon rythme, et ne plus jamais dépendre d’associé ou d’investisseurs.

J’ai demandé une nouvelle source de revenus.

Et tu sais ce qui fonctionne ? Taffer son Ikigaï.

Ce concept japonais qui désigne l’épanouissement que tu ressens quand tu trouves l’activité pour laquelle tu es fait. Qu’est-ce que j’aime ? De quoi ont besoin les gens ? En quoi je suis douée ? Est-ce que je peux être payée pour ça ? Ce sont les questions de base pour le définir.

Je me la suis créée

Alors j’ai lancé mes activités de coaching et de conseil – c’est ce que je faisais naturellement. Mais pour plein de raisons assumer ce switch d’identité n’était pas simple pour moi. Au final, j’ai obtenu bien plus que je n’aurai osé imaginer. Bien, bien au delà de l’aspect financier… Parce que finalement, faire de l’argent c’est juste une conséquence du fait que tu fais les choses que tu aimes et que tu les fais bien.

Je ne m’étends pas ici sur le sujet de mes coachings – si t’as besoin de moi, tu auras toutes les infos de mon accompagnement en cliquant là ou là:

J’en ai accepté une autre

Via instagram, on me sollicite de + en + pour des placements rémunérés, tu t’en doutes. J’en ai eu des dizaines de propositions et je ne vais pas te mentir : ça me rapporterait 15 fois plus que faire du coaching et me pomperait 15 fois moins de temps. Je comprends qu’ils se mettent bien les influenceurs à Dubaï.

Mais comment je me sentirai à tout accepter ? Pas alignée.

Et puis il y a des trucs qui font sens. Typiquement, quand une marque que j’ai embarquée avec moi est venue me demander si j’acceptais de parler d’elle, cela a beau ne pas être mon truc de partager sur ma “skincare routine” parler de Quinque, c’était juste du parler de ma vraie vie – et là on est bon ! (d’ailleurs si vous voulez aussi une peau de bébé vous avez -15% avec le code MARINA15 je pose ça là ahah).

Si tu veux un résultat nouveau ose te lancer dans quelque chose de nouveau. Tu ne le sais peut être pas mais t’es plein de ressources. Alors ne te limite pas, ne te limite pas, je t’en supplie, ne te limite pas en pensant que tu es incapable de faire différemment.

 

J’ai remarqué que la seule chose qui aurait pu me bloquer à vivre cette nouvelle vie était juste cette putain de peur du “qu’en dira-t-on”. Si c’est ce que tu crains aussi, alors je vais te confier un truc :

 

1/ Tu sais, chaque jour sur les réseaux, des personnes de mon ancienne vie me suivent dans l’ombre, bien que s’étant désabonnées depuis longtemps. Qu’est-ce qu’ils foutraient là à me regarder si ce n’était pas par médisance ? Je ne peux pas m’empêcher d’y penser.

 

2/ Lorsque j’ai commencé à parler de mes activités rémunérées sur les réseaux, je me sentais coupable. Est-ce que cela pourrait détériorer la qualité du partage et ma relation avec ceux qui me suivent d’oser admettre que pour vivre, il me faut de l’argent? Non. Mais j’ai reçu ce message privé “ah bah t’es comme les autres en fait, faut sortir sa CB pour te parler”.

 

Comme mes intentions sont bonnes et ma sensibilité hardcore, ces simples pensées me touchent outre mesure. Elles auraient pu m’empêcher de continuer, d’être visible, d’ouvrir la bouche mais j’ai observé ces sentiments naz et j’ai continué.

 

Si j’ose te dévoiler ces trucs très personnels, c’est pour te montrer que le seul petit pote médisant qui a un impact sur ta capacité à vivre la vie que tu veux et à avancer au final, c’est toi.

"La critique est une chose que nous pouvons facilement éviter en ne disant rien, en ne faisant rien et en n'étant rien.”

C’est Aristote mais ça aurait aussi pu être d’Arnold Schwarzenegger ou de Roger Ormières tellement c’est bien dit.

 

Bref, faire le choix de tracer sa route, c’est prendre conscience qu’on a toutes les ressources pour faire face à nos peurs. Ces peurs, qui ne se réaliseront sans doute jamais, te regarderont depuis le bas-côté, quand tu seras à bord de ton bolide sur l’autoroute du kiff. Le péage te sera gracieusement offert par l’univers qui t’accueillera d’une voix soulagée :

 

“Ah bah t’es enfin là ! Je me demandais sincèrement quand t’allais finir par piger que pour pouvoir accéder à la vie que tu veux, fallait juste que tu commences par me faire confiance et me demander !”

En attendant, de vous faire un coucou quand vous me doublerez sur la route,

 

prenez bien soin de vous,

 

Bisous

 

Marina ☀️

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Une réponse

  1. Rolalal, merci pour ce beau message inspirant. Je pense vivre une aventure similaire et c’est passionnant. Félicitations pour ton accomplissement et bonne continuation.

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Tie.